24 Mai Long week-end à Chausey
Le groupe de neuf sous la houlette de Bruno (Laurent, Florence, Laure, Rémi, Fadel, Bernard, Thibaut, Gilles) s’est retrouvé à la base à 18h.
Borhane, Thierry et Marion nous avaient précédés avec un départ en voiture dans l’après-midi. Les kayaks déjà sanglés sur leur remorque, les sandwichs faits et l’équipement kayak ou pour le gîte sont chargés dans le coffre du minibus. Bruno installé au volant, avec Laure et Florence en copilote.
Attelage fait, cap à l’ouest sur l’A13, trafic dense, arrêt en route, Bruno laisse sa place à Thibaut comme pilote pour la fin du parcours. Arrivée vers 22h à l’Ibis de Granville, sous un beau ciel étoilé. Le petit déjeuner prévu à 6h30 le lendemain matin n’aura pas lieu pour cause d’horaire de week-end décalé. Nous descendons sur le port pour charger les kayak sur la navette pour Chausey.
Nous déchargeons les kayaks et l’équipage se charge de les charger sur le ferry. Grand moment: le responsable de l’équipage se plaint que les kayaks n’ont pas de poignées de portage. Ben oui ce sont des kayaks de mer et pas de balade. A l’aide d’une grue ils sont déplacés 2 par 2 du quai sur le bateau, tout juste maintenus par une sangle. Gloups, je ne préfère pas voir ça. Mais tout se passe bien. Ouf !
La traversée se passe bien. Peu de vent et mer calme.
Arrivés à Chausey, on décharge toutes les courses et les kayaks, cette fois-ci à la main. C’est plus sûr. On laisse les kayaks sur le port, enfin au bout du quai. Les courses sont transportées par tracteur jusqu’à nos gîtes, au moins à 300m.
Chacun va dans son gîte, certains auraient dit “cages à lapins” et en ressort en tenue de kayak.
La marée n’attendant pas, il faut être parti avant 12h30 au risque de devoir porter les kayaks pour passer une “dune” de sable. Devant l’insistance de Bruno, on part à 12h. La marée continue à descendre et nous entraîne dans le sound. C’est un chenal qui découvre à marée basse.
Passé le passage imposant l’horaire, on continue un peu puis on cherche un endroit pour manger. Les repas sont un moment important (fondamental, primordial) pour la bonne humeur du kayakiste. Avec un coef de marée de 90, la mer se découvre beaucoup et on n’a que l’embarras du choix pour choisir notre plage. Le pique-nique, classique, se fait sans pluie. Mais soudainement à la vue des nuages gris virant sur le noir, on réembarque dans nos kayaks. Finalement, on ne subira que quelques gouttes de pluie. Par contre, le soleil commence à faire son apparition.
On finira notre tour sous un grand soleil. Arrivant à marée basse, on devra remonter les kayaks en lieu sûr. Il s’en suivra une petite douche, un bon apéro au bar de l’île et un repas, tout ça dehors.Comme quoi il fait beau en Normandie.
Le lendemain, le départ est donné à 9h30. Tout le monde est à l’heure. On part à marée haute. On ne reconnaît pas le paysage. Seuls les plus hauts ilots sortent de l’eau. Direction est. Au détour d’un arrêt, un phoque vient nous dire bonjour. Après avoir été à l’extrémité de l’archipel, on revient vers le centre à la recherche d’un coin pour manger (puisque je vous dit que la nourriture est placé au centre du week-end). Après avoir vu un autre phoque, on finira sur une plage. Là, on dévore presque tout ce qu’on a apporté.
La mer se retirant, elle laisse place à des superbes langues de sable blond, des champs de “bouchots” pour les moules et autres multiples rochers. A l’unanimité, les paysages sont superbes.
On rentrera en nous frayant un chemin à travers les îlots, moment tranquille dans un silence apaisant. Ce soir c’est resto (long, très long, trop log) après un apéro dehors (un mojito concocté avec soin dans un bidon de 5l).
Le lendemain matin, on commence par faire le tour de l’île puis on reprend une partie de la fin du parcours de la veille mais ce coup-ci à marée haute. On ne reconnaît rien. Il faut dire qu’avec 10m de marnage, les paysages changent beaucoup.
On ne rentre pas trop tard: il faut manger (eh oui), ranger les gîtes et plus on rentre tôt, moins on a à porter les kayaks jusqu’au ferry. Le reste n’est que du très classique. On charge les kayaks sur le ferry, on les décharge, on les recharge sur la remorque, on roule jusqu’à la base nautique et on décharge les kayaks. On range le tout et chacun rentre chez soi pour une nuit bien méritée.